Interview de Véronique THOMANN / Centre Lyon Métropole

• Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis franco-australienne avec 20 ans d’expérience en tant que manager en marketing international, dont 11 en Australie. Je suis diplômée d’une école de commerce en France (l’ESSEC), puis ai débuté ma carrière en France chez l’OREAL avant de partir 17 ans à l’étranger pour travailler en tant que Chef de Projet ou Manager Marketing dans divers PME. Je suis rentrée en France en 2011 pour raisons personnelles, et après avoir travaillé 9 mois pour une grosse boîte américaine, ai décidé de me mettre à mon compte et de rejoindre la franchise PHILEAS World. Par ailleurs, j’anime également des ateliers de « Danse-thérapie » sur Lyon et forme des facilitateurs/trices en Chakradance en France. J’aime le relationnel, les voyages, la danse, la musique, le cinéma, les restaus, etc.

• Pourquoi avoir créé votre société avec le support de votre franchiseur ? Avez-vous consulté des concurrents de votre enseigne ?

J’en avais assez de travailler « comme une dingue » pour les autres et de sentir que mes valeurs humaines n’étaient pas alignées avec la plupart des entreprises pour lesquelles je travaillais. Autant il m’était plutôt facile de fonctionner avec le système anglo-saxon de « flat management » et de pragmatisme, autant le système français plus hiérarchique des sociétés, avec aussi leur maladie de la « réunionite » et du « présentéisme » ne me convenait pas. Cela faisait plus de 10 ans que je voulais me lancer à mon compte, mais en même temps je sentais que j’avais besoin d’un soutien. J’avais déjà été consultante indépendante en marketing en Australie pendant 1 an et cela avait été difficile pour moi de savoir négocier mes tarifs horaires. J’ai donc participé à un salon de la franchise sur Lyon et rencontré divers enseignes (dans le bien-être, la cosmétique, la garde d’enfants et l’anglais). Mon budget de départ était relativement faible et je voulais surtout trouver une enseigne qui corresponde à mes valeurs humaines et me permette de travailler « à l’anglo-saxonne ». J’ai eu un très bon contact avec Mathieu Sari de PHILEAS World, dont l’enseigne répondait à tous mes critères, et j’ai donc signé avec lui. Je n’ai pas consulté d’autres franchises de la formation en anglais.

• Etiez-vous de la profession avant de vous lancer ? Si non, pourquoi avez-vous changé de secteur d’activité ?

Je n’étais pas formatrice en anglais mais manager. Or pour moi mon centre PHILEAS World est avant tout une entreprise, donc mon expérience de 20 ans dans des multinationales et PME a donc été très utile. En outre, j’étais parfaitement bilingue et aimais parler anglais (et le monde anglo-saxon), donc pour moi il y avait un lien évident.

• Comment avez-vous été et êtes-vous toujours accompagné dans votre activité ?

Mathieu SARI est très disponible pour répondre à toutes nos questions et nous aider à trouver des solutions, tout en restant le moteur du développement de l’enseigne. En disant cela, Mathieu veille toujours à nous faire participer au développement de l’enseigne en nous invitant à réfléchir ensemble sur les façons de la faire progresser, et nous stimule à trouver de nouvelles idées ENSEMBLE. Il s’agit donc vraiment d’un partenariat de travail et c’est cela qui est super ! Nous avons des réunions mensuelles sur Skype, des dîners trimestriels et des réunions trimestrielles de travail d’1 journée, ainsi qu’un séminaire annuel (en général dans un bel endroit) de 3 jours. Nous nous sentons donc vraiment accompagnés et écoutés.

• La formation vous a-t-elle permis concrètement de démarrer votre activité dans des conditions optimales ?

Tout à fait, car elle était très précise et pragmatique, avec tout ce qu’il fallait savoir sur le plan pédagogique, commercial, administratif et business.

• Votre franchiseur a-t-il concrètement respecté tous les points sur lesquels il s’était engagé ?

Complètement, et c’est même plus que ce auquel je m’attendais.

• Comment se passent les relations avec vos collègues franchisés ?

L’esprit réseau est-il réellement effectif ? Les relations sont à la fois très amicales et professionnelles, « à l’anglo-saxonne ». On s’aide vraiment mutuellement, on s’appelle entre nous parfois quand on a des questions et on échange entre nous tous les mois via les réunions mensuelles. On a tous des profils et des objectifs différents et c’est cela qui fait la richesse de notre réseau.

• En termes de chiffre d’affaires, avez-vous atteint vos objectifs ?

En général oui. J’essaie de me fixer chaque année des objectifs suffisamment ambitieux mais réalisables. A l’exception de l’année 2015 qui a été un peu plus dure suite à la réforme de la formation professionnelle (mal communiquée par l’Etat en début d’année), mon CA est en progression constante significative chaque année.

• Quelles actions menez-vous pour développer votre C.A et vos clients ?

La plupart des demandes de formation de nos jours viennent par des sites internet de mise en liaison pour la formation, où PHILEAS World est présent avec plusieurs offres. Ensuite nous avons aussi de plus en plus de demandes directes sur notre site internet PHILEAS World. Après, nous faisons aussi de la prospection directe (par téléphone ou en allant rencontrer des artisans ou entreprises). Et puis nous participons aussi à des réunions de networking, mais qui donnent souvent des résultats à plus long terme.

• Avec le recul, le concept est-il bien positionné et bien justifié sur votre marché ?

Complètement, car nous apportons de la flexibilité à nos clients (horaires larges, on se déplace) et du sur-mesure (cours individuels en face-à-face), grâce à une structure « agile » qui nous permet d’être compétitifs. A la différence de beaucoup de nos concurrents importants qui proposent surtout des cours en ligne et/ou il faut que l’élève se déplace pour ses cours, nous permettons à nos élèves de choisir des cours « à la carte ».

• L’analyse que vous avez menée avant de rejoindre votre franchiseur corrobore-t-elle votre vécu sur le terrain ?

Oui, tout à fait.

• Auriez-vous pu mener à bien votre activité si vous aviez du la créer seul ?

Non, car la partie administrative de la formation continue est complexe et évolue sans cesse, et il est très difficile seul d’être référencé et/ou d’avoir les outils nécessaires pour le faire. Et non aussi parce que le coût de la promotion aurait été bien supérieur s’il n’avait pas été mutualisé entre plusieurs centres.

• Si c’était à refaire, signeriez-vous à nouveau avec votre franchiseur ?

Oui,bien sûr.

• Quels conseils donneriez-vous à tous les candidats intéressés par votre enseigne ?

Si vous voulez rejoindre une franchise à l’approche humaine et qui vous permette de progresser à votre rythme tout en vous donnant les outils nécessaires pour réussir, si vous souhaitez pouvoir contribuer à son évolution en étant écouté et en partageant vos idées, si vous souhaitez être indépendant tout en vous sentant vraiment soutenu, et si vous aimez travailler dans la bonne humeur, alors rejoignez PHILEAS World !